Une nuit particulière by Grégoire Delacourt


Une nuit particulière
Title : Une nuit particulière
Author :
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ISBN : 2246834317
ISBN-10 : 9782246834311
Language : French
Format Type : Paperback
Number of Pages : 200
Publication : Published March 1, 2023

J’avais envie d’amour. Envie d’une grande nuit d’amour. D’une rencontre. De ce moment étrange, poétique parfois, qui change le cours de l’eau d’une vie.
Je voulais comprendre jusqu’où l’on peut aimer, jusqu’où l’on peut aller vers l’autre et ressentir que chaque pas est un choix. Je rêvais d’entendre à nouveau quelques airs d’opéra, des arias de douleur et de beauté, et retrouver ces hommes et femmes capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c’est vivre sans amour qui est l’enfer. »
G.D.

Elle s’appelle Aurore. Et pourtant c’est au crépuscule qu’elle rencontre Simeone, un soir d’automne, à Paris, aux abords du local d’un groupe de parole. Elle quitte une réunion, lui arrive pour la suivante. Il attend, l’observe, intrigué, mais c’est elle qui s’adresse à lui. Le temps d’une cigarette, la conversation s’engage.
Après trente ans d’amour fou, Aurore sait qu’elle va être quittée par son mari. Simeone a la gorge mangée par un crabe, il lui reste peu de temps à vivre, il refuse de lutter et sa femme a peur. Alors les deux inconnus s’avancent ensemble dans une nuit qui ne ressemblera à nulle autre, des rues de Paris à un bar de nuit, d’une chambre d’hôtel à un aller-retour en taxi vers Roissy et une évasion vers les rivages de l’aube. Première ou dernière nuit, tous deux l’ignorent. Ils ne sont sûrs que d’une chose : au matin, après cette bouleversante nuit d’amour, rien ne sera plus jamais comme avant. Car l’amour ne s’écrit jamais à l’avance.
Romanesque, poétique, fulgurant : un magnifique roman d’amour.


Une nuit particulière Reviews


  • Hajer

    Un texte subtil, tout en nuances.
    L'amour au défi du chagrin, de la vie, la survie.

  • Mackenzie Dagenais

    « J’avais envie de retrouver un homme et une femme capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c’est vivre sans amour qui est l’enfer. »

  • Matatoune

    Difficile de ne pas se plonger dans un nouveau roman de Grégoire Delacourt lorsqu’il paraît ! Et, ses romans ne sont jamais sur un sujet convenu. Celui Une nuit particulière est un formidable hymne au désir, à l’amour contrecarrant la douleur, la maladie en fait contre toutes les vicissitudes de la vie.

    Quittée par Olivier avec qui elle vit depuis 30 ans de mariage, Aurore cherche dans les rues de Paris “un amant de deuil”. Parce que ce soir il la quitte, elle ne peut se résoudre à rentrer et à l’affronter. Elle veut tourner la page d’un amour vécu de façon passionnelle. Elle se retrouve à cinquante-cinq ans comme dévitalisée. Alors, pour clore cet amour, elle décide de s’offrir Une nuit particulière.

    En demandant une cigarette, elle rencontre Simeone, qui sort d’un groupe de parole. Ils échangent quelques mots, faits de banalité et de mots polis. Puis, Aurore scelle cette rencontre en lui demandant de l’emmener à travers Paris, à l’hôtel, au restaurant…

    D’abord Aurore raconte leur rencontre et leurs échanges. Puis, Simeone décline cette lente progression où deux solitudes cherchent à se protéger, à s’épauler et même à se guérir en échangeant leur désir et leur espoir.

    La suite ici

    https://vagabondageautourdesoi.com/20...

  • Sophie Torris

    Après une rencontre épique et truculente dans une petite librairie de Bandol, j’ai eu envie de renouer avec l’écriture de cet auteur qui m’avait profondément touchée avec La liste de mes envies et La première chose que l’on regarde. Déçue par cette nuit particulière qu’il m’a pourtant vendue de manière très colorée: « les scènes d’amour sont difficiles à écrire car on en connaît toujours l’issue: la jouissance. » Grégoire Delacourt a sans aucun doute l’art de la formule mais dans le cadre de ce roman introspectif où deux solitudes se confient, s’apprivoisent, ça nuit un peu au réalisme de la situation. L’histoire d’Aurore et de Simeone tient de la tragédie antique. C’est trop grandiloquent peut-être pour une histoire qui m’aurait émue si elle avait été plus simplement écrite, sans ces dizaines de références artistiques, littéraires, musicales, picturales qui, au départ, jouent la complicité avec le lecteur, mais ensuite agacent un peu. Cette rencontre d’une nuit est de plus racontée deux fois, par chacun des protagonistes. Toujours intéressant de jouer sur deux perspectives, mais ici, un peu répétitif. J’ai tout de même apprécié ces retrouvailles avec l’auteur, les réflexions sur l’amour, le vide qu’il laisse quand il déserte.

  • Aude Bouquine Lagandre

    « Une nuit particulière », dernier roman de Grégoire Delacourt raconte la nuit où une femme est quittée. Aurore a 55 ans. Pendant qu’elle erre dans la nuit, elle se souvient de sa vie avec son mari Olivier. « Trente ans d’un regard sur moi qui me rendait belle. » L’occasion de faire le point sur les relations homme-femme, sur les premières fois, le désir vacillant qu’il faut savoir raviver, le temps qui est passé de la première seconde à la dernière minute « Trente ans à être incendiée. », et la douleur de la perte, « Je suis un champ de ruines. »

    Dans ses déambulations nocturnes, Aurore rencontre Simeone. Une nuit pour se découvrir même dans les silences, une nuit pour donner à l’autre le sentiment d’être vivant. « À peine pars-tu que je me jette dans les bras d’un autre. En fait, je veux savoir si je peux vivre sans toi. » « Une nuit particulière » se découpe en trois parties, la rencontre selon Aurore, puis selon Simeone, puis à nouveau selon Aurore. Dans les deux premières, chacun raconte des morceaux choisis de sa vie au milieu de cette rencontre inopinée.

    Aurore est celle que l’on quitte. Elle se livre à des réflexions plus philosophiques que Simeone. Elle intellectualise les relations à deux, décortique les relations homme-femme, le désir, la passion, la possession, et la tragédie des relations qui se délitent. « L’autre n’est jamais à soi. Il est de passage en nous. Comme le vent. » « Une nuit particulière » est une occasion de faire un point « Je me demande si on aime l’autre ou ce qu’il remplit de vide en nous. », une raison de se questionner sur ce qui a été « On s’est juste accouplés le temps de la traversée, le temps d’une vie, entre deux vides. La joie, c’était la traversée. La violente beauté des vagues, la caresse des embruns. C’était ça la vie. Traverser avec toi. Être avec toi. », ce qui a peut-être conduit à cette situation « Les hommes nous quittent peut-être parce qu’ils ne s’aiment plus avec nous. », et la façon d’appréhender l’avenir. « On ne quitte pas une femme sans la poignarder, Olivier. Les femmes ont des racines dans le cœur des hommes. Les couper, c’est les assécher. »

    Simeone est plus direct. Dès les premières phrases, on sait ce qu’il vient faire dans cette « nuit particulière ». Il a 48 ans, une femme Marie qu’il a décidé de quitter. Pour une nuit, ou pour toute la vie, il ne sait pas encore. « (…) et je pensais au mal qu’on fait toujours aux gens en les quittant, cette inéluctabilité qui rend précieux le peu de l’autre que l’on croit posséder car on ne possède jamais rien de l’autre, il nous traverse seulement, passe en nous et ne nous laisse que le vent des choses. » Il déambule dans la nuit pour réfléchir et prendre des décisions. » Sa rencontre avec Aurore lui rappelle les injonctions de sa mère « Va, Simeone, va, aime et tombe. » Cette femme qu’il rencontre pour la première fois est un livre ouvert. Il boit ses paroles, analyse ses silences. Il sait pourquoi elle est là.

    Grégoire Delcourt fait montre d’une extrême sensibilité dans « Une nuit particulière ». Une fois encore, il enfile de manière exceptionnelle les vêtements de chair d’une femme, ses pensées les plus intimes. On a l’impression que ce roman est écrit par une femme. Les interrogations, les réflexions, l’argumentation viennent des tripes. C’est le cœur qui parle avant tout. L’intimité des pensées, l’ardeur de la passion toute féminine, l’émotivité à fleur de peau, la vulnérabilité absolue. On retrouve ici la sensibilité de « Danser au bord de l’abîme » ou de « La femme qui ne vieillissait pas ».

    « Une nuit particulière » n’est pas seulement le récit de deux êtres qui se heurtent le temps de quelques heures. C’est le récit d’un sauvetage, d’un retour à la vie. « J’ai essayé de lui transfuser notre part de feu. » Secourir l’autre quand il nous est inconnu est certainement le plus beau des sauvetages. Se comprendre sans tout se dire, la plus belle des complicités. Une relation « désintéressée », altruiste, qui amène à faire renaître des « réenchantements ». La rencontre de l’Autre ne finit pas toujours de la manière escomptée. La fin peut être un nouveau début ou une certitude que l’on était venu confirmer.

    J’aime la délicatesse de la plume de Grégoire Delacourt, sa subtilité, et sa capacité à faire éclater les émotions lorsqu’on les croyait éteintes.

  • NoID

    Une femme quittée décide de s’abandonner à un homme, cette nuit. Celui-là, tiens.

    Une nuit entre érotisme, abandon, souvenirs, complicité, douleur et complicité

    Si l’idée et le texte sont plaisants, le résultat a fini par me sembler trop, too much… voir kitsch.

    Un livre qui veut faire des belles phrases, des gimmicks d’écritures trop évidents, des paragraphes empesés suivis d’une belle phrase à encadrer…

    Zut, c’était trop pour moi


    https://www.noid.ch/une-nuit-particul...

  • Marie-José Prévost

    Je suis bouleversée! Quelle magnifique ode à l’amour! J’adore la poésie de l’auteur mais aussi ses mots crus, les références musicales, finalement j’ai adoré absolument tout de ce roman. “Je crois qu’on ne devrait mourir que d’amour. Sinon il n’aurait servi à rien.”

  • Laurence Dupuits

    Un excellent livre ! Une histoire émouvante, bouleversante, des mots forts. Nous sommes percutés par une avalanche de sentiments. Une de mes meilleures lectures!

  • Jeanne 🐞

    Juste trop beau. Hyper touchant. Une belle histoire d’amour .

  • Isabelle

    De la belle écriture, une histoire qui s'autorise le présent.

  • René Paquin

    On dirait un film de Lelouch! Ce qui n’est pas un défaut, mais le style, insistant, éliptique et suggestif, m’a dérangé. Pas le meilleur roman de cet auteur que, par ailleurs, j’apprécie beaucoup!

  • Stephanie books and bujo

    Je n'avais encore jamais lu de Grégoire Delacourt, mais le résumé de ce roman me tentait bien. Une nuit, une rencontre, une histoire d'amour fugace.
    Un peu déstabilisée au départ par le style, j'y ai rapidement pris gout, emportée par les phrases poétiques, prenant même soin d'en relever quelques unes.
    Le roman se déroule selon deux points de vue, celui d'Aurore, qui est quittée par son mari, qu'elle a aimé désespérément pendant 30 ans, et Simeone, qu'elle rencontre dans la rue, et qui accepte de passer la nuit avec elle, malgré son épouse qui l'attend.
    J'ai été agacée par cette première partie relatée par Aurore. Irritée par sa dépendance. Outrée par son lyrisme. Énervée par cette facilité à se jeter dans les bras d'un autre alors que son mari est en train de la quitter.
    Le point de vue de Simeone, lui, est plus mesuré, mais encore une fois, on sent le regard masculin sur les réactions des femmes, et en particulier sa mère, face à l'amour éperdu. Un brin condescendant.
    Enfin, le dernier chapitre permet de comprendre toutes les implications. Et là, l'histoire est plus claire. J'ai ressenti une tristesse constante, une mélancolie durant ma lecture.
    Mais je dois avoir lu trop de romans où les femmes sont puissantes, et j'avoue qu'à la fin de ma lecture, c'est surtout l'agacement qui a pointé. Heureusement que les hommes sont là pour sauver ces pauvres femmes éplorées...