
Title | : | Chien 51 |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | - |
Language | : | French |
Format Type | : | Kindle Edition |
Number of Pages | : | 235 |
Publication | : | Published August 17, 2022 |
Chien 51 Reviews
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PARLIAMO DEL FUTURO PER PARLARE DEL PRESENTE
Che bella sorpresa ritrovare Laurent Gaudé, conosciuto e apprezzato per Ascoltate le nostre sconfitte e Salina. I tre esili, con un romanzo così diverso, siglato come noir in copertina, ma anche distopico, e quindi a suo modo fantascientifico. E sarà perché di recente ho letto Un oscuro scrutare, ma l’influenza di P.K.Dick mi sembra palese, palpabile.
In un’intervista che ho letto Gaudé ammette che nella scrittura di questo i suoi riferimenti sono stati soprattutto cinematografici, mentre di solito sono letterari. I film che queste duecento pagine mi hanno evocato li menziono nelle immagini che aggiungo, chissà se sono gli stessi che hanno ‘aiutato’ la scrittura di Gaudé.
Futuro prossimo distopico nel bel film di Kathryn Bigelow “Strange Days”, 1995, dove si indossano dei caschetti per vedere immagini che non corrispondono alla realtà in corso.
Una distopia, per me che le detesto. Ma forse perché alfine mi sembra che questa volta il futuro apocalittico immaginato abbia connotati di novità e originalità – perfino nell’urbanistica; ma un esempio sopra tutti è senz’altro il Love Day, festa del nuovo mondo alquanto insolita – o forse perché rimane forte anche la traccia della vita che è stata, quella annientata e persa da questo apocalittico futuro, questa volta aggirarmi per un mondo distopico non mi ha infastidito.
”Elysium”, regia di Neill Blomkamp, 2013: il mondo futuro è diviso in due sulla base della ricchezza, e il mondo dei ricchi è protetto dai cambiamenti atmosferici da una calotta.
Gaudé sembra affidarsi alla massima “parliamo del futuro per parlare del presente”: infatti il suo mondo che verrà lancia svariate accuse al mondo che c’è ora. A cominciare dal cambiamento climatico, dalla necessità di proteggere la capitale con una cupola che blocca le intemperie, diventate sempre più feroci e improvvise.
In questo futuro, che Gaudé non colloca con precisione ma si capisce che è prossimo, non tanto in là, in questo futuro le società private comprano le nazioni: la Grecia per esempio, ma anche il Venezuela, ma anche il Bangladesh. E queste società private fanno bello e cattivo tempo – a peggiorare quello cattivo ci pensa il meteo che è diventato pazzo furioso, devastante – e sulla base del censo si divide la popolazione. Esistono gli schiavi, ma li chiamano cani, e gli si lascia un po’ di guinzaglio libero, perché tanto il collare si stringe al primo strappone. Chi non è abbastanza ricco si inventa la vita giorno per giorno, ma sostanzialmente vive nella miseria e nello squallore; i ricchi sono privilegiati, vivono nell’eleganza, nella salute, nel bello, nella sicurezza.
”Blade Runner” di Ridley Scott, 1982: per l’insistente pioggia, che per Gaudé è gialla e acida, e perché se si parla di distopia e di fantascienza, dopo Kubrick, bisogna per forza citare questo capolavoro.
Siccome è un noir, non può mancare l’investigatore, il detective: che in questo caso è un ispettore di polizia, al quale molto presto si affianca una collega di rango superiore. E saranno loro due a condurre e risolvere l’indagine, nata dal ritrovamento del primo cadavere (sventrato). Ma al di sopra della polizia, a indirizzarla e governarla, c’è la politica – siamo in piena campagna elettorale – e la politica è determinata da chi ha il vero potere, cioè le grosse società private.
La presenza della Grecia, per quanto ‘venduta’, schiacciata, sventrata, è un dono di questo romanzo: l’ultimo capitolo intitolato “Itaca” e quello di poco precedente “Delfi, ultimi echi del mondo” mi hanno risvegliato i miei primi ricordi greci, quando ho avuto fortuna e privilegio di addentrami per quella meraviglia che è Delfi in completa solitudine, tutta la città antica a mia disposizione. Un po’ come segue: -
Malheureusement déçue par ce nouveau Laurent Gaudé. J'avais peut-être de trop grandes attentes.
Chien 51 est une incursion dans roman policier d'anticipation et je n'ai pas été totalement convaincue. C'est bien écrit mais il m'a manqué la poésie du texte du roi Tsongor. Il m'a semblé que cette société, qui ressemble fortement à la notre, ou à ce qu'elle pourrait très vite devenir, n'est qu'un prétexte à une enquête menée par les 2 protagonistes.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages sur lesquels on ne sait finalement pas grand chose. Et les analepses répétitives ont eu tendance à me faire décrocher de l'histoire à plusieurs reprises. Bref, pas convaincue par cet opus que j'aurais aimé aimer ! 3.5/5 -
Libro interessante e di scorrevole lettura, dove il noir è un pretesto per denunciare la divisione sociale in classi, la caduta della politica di fronte al potere economico e l'eterno braccio di ferro tra il potere e il popolo, il tutto condito con quel pizzico di distopia che non guasta.
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Je pense que j'aurais plus apprécié sous forme de film ou de série.
Et que je n'aime pas la dystopie trop proche.
J'ai vu des comparaisons aux Furtifs de Damasia, le côté pompeux et abscons en moins, c'est un peu vrai.
J'ai trouvé quelques belles phrases, on comprend l'intention de Gaudé, mais malgré tout cet acharnement sur le remord et surtout sur le manque d'un passé, je n'ai pas réussi à avoir d'empathie pour le personnage principal à ce sujet. C'était trop appuyé et trop flou, comme si l'auteur s'était contenté de regarder un guide touristique d'Athènes et de prendre trois grands titres de chapitres qu'il faisait tourner en rond.
Quant aux personnages, moins ils étaient fouillés, plus ils étaient intéressants, les deux protagonistes avaient beaucoup d'amorces mais au final pas grand chose qui semblait réellement les driver - et leurs motivations ou leurs affinités semblaient changer au fur et à mesure des pages, mais pas dans un sens de progression de personnage mais plus de l'auteur qui essaie de se dépêtrer dans son écriture.
Ce n'était ni spécialement bon, ni spécialement mauvais. -
"Tout, dorénavant, peut finir."
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C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits.
Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse.
Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire « chien », un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magna-pole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est, depuis longtemps, retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence.
Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis.
Il a aimé. Et trahi. Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée,
Chien 51 se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
Un excellent thriller d’anticipation avec Gaudé qui écrit dans tous les registres.
Crise majeure. Dette colossale … Rachat du pays – la Grèce – par la société GoldTex. Le scénario n’a rien d’aberrant ! Lors de la crise qui a secoué la Grèce, il avait été évoqué la possibilité de vendre des îles (une partie de l’île de Mykonos par exemple) pour renflouer le pays. Dans la réalité le rachat n’a pas eu lieu… mais dans l’anticipation la vente s’effectue.
Sparak, un jeune de 20 ans à l’époque se retrouve non plus citoyen Grec (vu que la Grèce n’existe plus) mais employé de GoldTex, citoyen de 3ème zone dans une mégalopole qui en comporte trois : la zone 1 – celle des privilégiés – la zone 2 – celle des personnes respectables – et la zone 3, celle du rebut, des êtres corvéables et miséreux. D’ailleurs ces habitants sont qualifiés de chiens et traités comme des animaux.
Dans ce roman on va naviguer entre les 3 zones suite à un meurtre que le « chien Sparak » sera chargé d’élucider sous la direction de sa supérieure « son maître-chien », inspectrice de la zone 2. Une enquête certes, mais comme le dit l’un des personnages, une course contre la montre dans un contexte ou crime et politique sont étroitement liés… L’enquête est tout aussi importante que le contexte et que les personnages dans le livre.
Certes le personnage le plus attachant est Sparak, qui use et abuse de drogues pour oublier le monde dans lequel il vit et replonger dans son passé à la recherche de ses fantômes mais je me suis également attachée à la jeune Salia Malberg.
Le contexte est non seulement politique et social mais il est surtout prétexte à confronter deux mondes : celui de ceux qui ont connu le passé (La Grèce en particulier) et ceux qui sont nés dans le présent. Deux structures mentales, deux manières de concevoir la vie. Il y a ceux qui ont connu la liberté et les autres. Passé et futur … Réflexion aussi sur l’importance du souvenir, de la transmission, des mondes qui ont disparu.
La relation entre le « chien » et sa « maitresse » est loin d’être facile. Mais comme les deux sont des êtres fissurés, un pont va se créer entre eux.
Un univers qui fait peur, car on en vient à se demander si une pareille société ne serait pas possible dans un monde totalitaire. Les super puissances économiques ne gouvernent-elles pas notre monde ? Enfin heureusement que nous n’en sommes pas encore là.. et espérons que ce ne soit jamais le cas… -
C'est un bon roman : l'univers SF est intéressant, l'intrigue tient la route et le tout est bien écrit. Néanmoins, il n'y a pas dans Chien 51 ce souffle qui fait de La mort du roi Tsongor ou du Soleil des Scorta d'excellents livres. Les Grandes Émeutes et la question des zones, si intéressantes par leur propos politico-économique (sur les migrations, les inégalités ou la place du prolétariat dans le capitalisme, entre autres), ne sont finalement que des éléments de contexte qui servent de toile de fond à l'intrigue et à ses protagonistes. On se retrouve alors avec un énième thriller policier et politique, vite lu mais aussi vite oublié.
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Plot klingt sehr vielversprechend, Erwartung wird aber zu 90% enttäuscht.
Es ist nicht viel mehr als ein normaler Krimi, irgendwo zwischen mittelmäßig spannendem Politthriller und Wannabe-Dystopie angesiedelt. Die Assoziation Blade Runner entsteht durch das verzwickte Katz- und Mausspiel, eingebettet in eine Umwelt, die eine ziemlich unerfreuliche Weiterentwicklung unserer Realität darstellt, Auswirkungen der Klimakatastrophe inklusive.
Hintergrund: Konzerne haben die Macht übernommen, die Welt in 3 Zonen eingeteilt, salopp gesagt, befinden sich in Zone 1 die Mächtigen, die Führenden, in Zone 2 die Privilegierten und operativen Führungskräfte und in Zone 3 das arbeitende, aber in Armut darbende Fußvolk, das den ganzen krankmachenden Umwelteinflüssen ausgesetzt ist, während die beiden besser gestellten Zonen überkuppelt und damit sicherer sind vor saurem Regen und Zyklonen.
Länder wie Griechenland, Venezuela oder Bangladesch, und andere Bankrott-Staaten werden privatisiert und von riesigen Konzernen wie GoldTex übernommen.
Leider fangen die Probleme schon beim Grundgerüst an. Wenn schon Dystopie dann sollte zumindest nachvollziehbar sein, wie es dazu kommen konnte. Aber Gaude hat eine offenbar komplett eurozentrische Sicht, man erfährt mit keinem Wort wie die großen Weltmächte USA und China zu den Entwicklungen stehen oder ob es diese Mächte überhaupt noch gibt. Klar, der Protagonist hat nicht den Überblick, deshalb erfahren wir kaum etwas über Zone 1 oder über die größeren Zusammenhänge… aber das ist halt billig und phantasielos und einfach nicht überzeugend.
Leider entsteht auch nicht die Dichte, die düstere Atmosphäre von Blade Runner. Besser gesagt, es entsteht gar keine richtige Atmosphäre. Vielleicht war das Ganze mal als Skript für ein künftiges Drehbuch angelegt, wobei ich mir den Film u.U. sogar anschauen würde, wenn die Besetzung und Umsetzung interessant klingen. Aber dann müssten wohl vorher noch ein paar Skriptdoktoren ans Werk, denn der Roman für sich genommen ächzt noch an verschiedensten Stellen vor Unlogik, Ungereimtheiten und schlicht zu flachen Charakteren und Beziehungen. Und ein ganz großes Defizit besteht im phantasiearmen World-Building.
Das Positivste, das ich sagen kann: es liest sich rasch und unkompliziert, die Sprache ist sehr simpel (Krimi Niveau a la Jussi Adler Olsen, allerdings wird dessen Spannungsniveau nicht erreicht). Und das recht flotte Finale löst zumindest den Kriminalfall ein wenig auf, und über die letzten 50 Seiten fliegt man recht schnell drüber.
Ansonsten, ganz ehrlich, kann man den Roman getrost vergessen. Die verlogenen Werbesprüche am Einband von Le Figaro und La Vie haben mit dem Inhalt wirklich nichts zu tun. -
Zem Sparak, non è altro che un “cane”, un poliziotto declassato che batte la "zona 3", il settore popolare della città di Magnapoli esposto alle piogge acide e al cambiamento climatico e dove il sogno più grande è quello di vincere la lotteria che porta a vivere nella più agiate "zone 1 e 2", protette da un’immensa cupola di vetro.
La scoperta di un cadavere sventrato porterà Sparak e una detective della zona 2 ad avviare un'indagine congiunta.
Noir di fantascienza. Una sorta di "La città & la città" di Mieville, senza venature fantasy e con aggiunta di elementi cyberpunk, ambientato in un futuro prossimo distopico.
Interessante soprattutto la prima parte, in cui cominciamo a muoverci accanto al protagonista in un futuro che ci sembra di poter toccare con mano, alla luce degli spunti politici, sociali, economici e climatici che ci portano inevitabilmente a riflettere sul nostro presente. Buon coinvolgimento, quindi nell'ambientazione degradata della zona 3, e l'avvio delle indagini, seppure il tutto non brilla per originalità e sa di già visto (Mieville e Dick i primi che mi vengono in mente).
A mio avviso, nella seconda parte, l'autore si focalizza eccessivamente sui tormenti interiori del protagonista, sui suoi fantasmi e sugli aspetti sociopolitici delle vicende, curando assai poco l'evoluzione e lo spessore narrativo dell'indagine, la cui risoluzione mi è sembrata poco curata nella sua semplicità. -
3,5 ⭐️ pour ce surprenant roman de SF qui n’a rien à voir avec mes anciennes lectures de Laurant Gaudé…
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la dingz
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Was würden wir tun, wenn unsere Welt sich grundlegend verändern würde? Könnten wir damit leben, dass ein Großkonzern die Bevölkerungen ganzer Länder, die Bankrott gegangen sind, einfach in Kategorien einteilt? Was würden wir mit unserem Leben machen? Diesen Fragen und mehr geht das Buch des französischen Autors nach.
Es zeigt klar auf, was passiert, wenn einzelne zu viel Macht erhalten und die Mehrheit zu Lange wegschaut. Mit Nächstenliebe und Weltoffenheit hätte man die Situation evtl. vor Ihren Eintritt verhindern können. Weiter ist es ein Spiegel unsere Gesellschaft und wie oft die in guter Position, sich dieser nicht bewusst sind resp. sein wollen und dadurch das Leid der anderen nicht Sehen resp. Sehen wollen. Auch zeigt sich, dass am Ende trotzdem Alle in ihrer Situation gefangen sind und sich mit dieser auf ihre Art abgefunden haben.
Eine Dystopie, die zum Nachdenken anregt und aufzeigt, dass es nicht nur schwarzweiß, sondern noch sehr viel grau gibt.
Ich habe das Buch als Rezensionsexemplar von NetGalley und dtv erhalten. Herzlichen Dank. -
Ce n’est pas le meilleur Gaudé, sur le sujet et dans le genre d’autres sont déjà passés avant et en mieux. Un monde cyberpunk très convenu, dont on a rapidement les codes. Chien 51 reste néanmoins une bonne lecture, on est facilement pris, les personnages sont attachants, et on passe un bon moment. Gaudé s’est fait plaisir avec Chien 51, s’est essayé à la SF et peut-être que ce sera encore mieux la prochaine fois. 3,5/5
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Gelezen in originele versie - Dystopieën zijn terug in. Laatst las ik "De jungle et d'or" van Jean-Christophe Rufin over een social media-bedrijf dat een machtsovername doet in Brunei, nu deze roman van Laurent Gaudé. Van Gaudé las ik ook "Terrasses", waarbij hij op een rauwe manier verslag doet van de aanslagen op de Bataclan in Parijs. Ook deze roman baadt in een donkere, grauwe sfeer. In mijn verbeelding was het decor steeds een zwartgrijze, onpersoonlijke stad.
Hoofdpersonage van de roman is Zem Sparak. Zijn naam en identiteit was vroeger Grieks, maar zijn vaderland werd op gewelddadige manier "opgekocht" door GoldTex, een soort mega-concern. Alle bewoners van het vroegere Athene worden ofwel gedood bij gevechten, ofwel terug "geïntegreerd" in Magnapole, een superstad die ingedeeld is in drie strikt afgebakende zones. Zone 1 is exclusief voor de elite, in zone 2 woont de "welgestelde" bevolking (onder een "milieukoepel!") en zone 3 wordt bewoond door de armere bevolking en het "uitschot". Zij worden wél blootgesteld aan de grillen van het milieu: zware stormen, zure regen, ... Zem Sparak werkt bij de politie. Op een een dag ontdekt hij een opengesneden lijk. Hij zweert bij zichzelf dat hij de moordenaar zal vinden van deze barbaarse moord. Hij wordt "gelinkt" met een agent uit zone 2 en dat brengt hem tot een adembenemende enquête, waarbij hij meer zal ontdekken dan hem lief is...
De roman leest erg vlot, is spannend en slim geschreven. Zoals in veel van dergelijke romans, herkennen we enkele elementen van onze eigen samenleving, en dat is alleen maar beangstigend... -
Avec Chien 51, on est bien loin du splendide monologue théâtral de Laurent Gaudé, Le tigre bleu de l'Euphrate. L'auteur s'aventure dans un genre littéraire diamétralement opposé à son corpus romanesque et s'est un peu déstabilisant, d'autant plus qu'il n'y réussit pas très bien à mon humble avis.
L'évocation d'une Grèce en faillite, complètement anéantie par une multinationale fait son effet. On peut imaginer le désastre. Mais très vite, la société créée par cette multinationale agace avec ses appellations à l'anglaise, sa corruption dans les corps de police, ses accents de fin du monde face aux catastrophes climatiques, etc. Tout ça alors que des crimes crapuleux rythment le récit policier. Ça fait beaucoup et c'est lourd. Par dessus tout, dans ce type de récit, la sympathie envers le héros ou l'anti-héros est un fil conducteur important mais ça ne colle pas assez. Bref une déception. Comme dit le dicton : Qui trop embrasse mal étreint... -
Une dystopie captivante, qui reprend les codes du roman policier et les transpose dans un monde sombre, projection totalement crédible de nos sociétés exagérément sécuritaires, obsédées par l'argent, inégalitaires et violentes. Les thèmes du changement climatique et du corps artificiel sont subtilement exploités dans l'intrigue. Le duo de personnages principaux sont passionnants. Tous les détails s'imbriquent subtilement jusqu'au dénouement. Le style et la richesse lexicale de Gaudé contribuent finalement à la réussite absolue de l'œuvre.
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Très original et si bien l’écriture limpide est bien celle de LG, le thème est plutôt original chez lui. Un savant mélange entre Grèce, à l’histoire millénaire et la ville du futur qui est très riche. Ce qui m’a sans doute un peu surpris c’est le style roman policier que je ne connais pas chez LG. Sans doute pas le meilleur mais à lire quand même.
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D'une lourdeur rarement rencontrée. On dirait un mauvais roman pour ados écrit par un ado. On ne croit à rien, pas une seule seconde. A l'évidence Laurent Gaudé ne maîtrise ni le policier ni la SF et aurait dû s'entraîner sérieusement avant de se lancer.
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4,5
Je suis rarement déçue par les romans de Laurent Gaudé. -
Mucha violencia, y por no mucho, creo que los países empresas estaba mucho mejor abordado por Alain Damasio en Les fugitifs.
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J’adore les écrits de Laurent Gaudé, que j’ai pris plaisir à découvrir ici dans le genre dystopique. L’univers créé était très intéressant avec cette idée de rachat des pays par des entreprises, et qui pourrait très clairement être le nôtre dans quelques années. L’enquête policière prend cependant assez vite tout l’avant de la scène, et j’avoue qu’elle ne m’a pas transcendée. D’autre part, je ne me suis pas plus que cela attachée aux personnages, même si j’ai trouvé que l’enquêteur torturé avait été bien travaillé. Si ce roman ne révolutionne pas le genre, la plume et les thèmes m’ont tout de même fait passé un agréable moment.
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Une déception. Des lieux communs, des scènes inutiles et, à l'inverse, des fils qui auraient mérité d'être tirés plus longuement. C'est comme si ce livre ne savait pas dans quelle direction aller, qu'il se cherchait. Et j'ai trouvé le rapport à la sexualité assez vulgaire, avec un protagoniste qui n'a finalement l'air de valoriser les femmes qu'à travers la possession.
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Extrêmement déçue de ce nouveau Laurent Gaudé, en lequel je plaçais de grands espoirs. En fait, je pensais qu'il me plairait autant que tous les autres ouvrages de cet auteur, que je qualifiais jusqu'à présent de préféré. Mais non.
Les personnages sont creux, leurs interactions sont incompréhensibles, surfaites et ne sont jamais justifiées. L'histoire et le déroulé de l'enquête (in-intéressante) sont écrits avec un male-gaze éhonté qui rend le tout vide et fade : la sergente est une professionnelle de la police, mais elle ne doit sa carrière qu'à un vieil homme qui lui trouve on-ne-sait-quoi. Elle n'a aucun sentiment d'injustice quand ses accomplissements lui sont dérobés par un collègue. Elle se laisse avoir comme une amatrice par des gangsters peureux et mal organisés. Les deux protagonistes tombent amoureux l'un de l'autre en un clin d'œil, dans une scène qui sort de nulle part, dûe à un entrain de la part de la femme qui est pour le moins soudain et en désaccord avec son personnage. Elle est séduite (en le temps d'un repas) par un homme qui n'a rien pour lui plaire, qu'elle méprise sur le plan professionnel, et qui a trente ans de plus qu'elle... Évidemment. S'ensuit alors une scène d'amour extrêmement douteuse.
La romance est inutile dans l'histoire, surtout au vu de sa piètre qualité.
Le cœur de l'intrigue est sans intérêt : les pistes qui auraient pu faire toute la beauté du livre ne sont pas assez explorées : le bien, le mal, la corruption, la communauté, les origines, la confiance, la mise en scène.
Pour finir, je ne retrouve pas dans cet ouvrage l'écriture de Gaudé : sa beauté et sa poésie. Les tournures sont lourdes, on voit où il veut en venir et les réflexions lyriques rendent le tout niais.
Bref. Je déconseille grandement. -
Einfach nicht mein Genre (Krimi) und irgendwie altbacken
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Acheté dès sa sortie mais placé dans ma liste de livres à lire, jusqu’au moment où Laurent Gaudé a reçu, pour cette dystopie, Chien 51, un prix bien mérité. Alors, je m’y suis plongée, éperdument !
Les récits d’anticipation ne sont pas le genre que j’affectionne le plus. Pourtant, avec sa Magnapole, sur l’île de Céphalonie, qui classe son mode en trois zones, avec la troisième corvéable à merci, c’est un monde à la Elon Musk que Laurent Gaudé décrit.
Brins d’histoire
Imaginez, en zone 3, pas de vacances pour les salariés. Pour ceux de la zone 1, Magnapole ne promet peut-être pas l’immortalité, mais quand-même, la certitude de vingts années de vie, en plus, à profiter du luxe, de la détente et de « chiens » à sa botte grâce à la greffe de l’Eternytox !
« Bon chien, bonne laisse », Zem Sparak est un enquêteur de terrain en zone 3. Arrivé à la Magnapole, à l’age de vingt-quatre ans, la matricule XP 51 a choisit de travailler en zone 3, composée de personnes non qualifiées mais qui avaient un emploi en Grèce. Néanmoins, il a une accréditation pour passer en Zone 2.
« Bon chien » Salia Malberg est celle qui tient la laisse : « creuser, fouiller, chercher, bon chien. » Pur produit de Magnapole, son mentor, qu’elle enterre au début du roman, la surnommait « Brindille ».
Un meurtre horrible en zone 3 oblige Zem et Salia à être verrouillés. C’est un homme avec le corps tranché de la gorge au nombril dans un endroit où même les dealers ne viennent pas. Ils découvrent rapidement que l’homme vivait en zone 2 et avait été greffé à l’Ethernytox qu’on lui a volé. L’enquête peut débuter …
Roman noir et social
Le Péloponnèse est devenu un parc de recouvrement, zone de réception des déchets du monde entier. La faillite économique de la Grèce oblige les habitants à s’exiler dans « ce paradis » créé par une multinationale dont l’objectif est évidemment de servir les intérêts d’un petit nombre en exploitant tous les autres. Mais, puisqu’il n’existe plus d’autres possibles !
Au delà de la dystopie et du polar, que Laurent Gaudé découvre avec succès, c’est un vrai roman noir et social qu’il propose avec Chien 51. Car, en montrant par effets de loupe, les inégalités de la Magnapole, c’est notre présent qu’il dénonce.
La suite ici
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