
Title | : | La pierre et le sabre (Musashi, tome #1) |
Author | : | |
Rating | : | |
ISBN | : | 2277217700 |
ISBN-10 | : | 9782277217701 |
Language | : | French |
Format Type | : | Mass Market Paperback |
Number of Pages | : | 856 |
Publication | : | First published January 1, 1935 |
La pierre et le sabre (Musashi, tome #1) Reviews
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Encore une fois je m'attendais à un roman très long et difficile. Long il l'est, mais difficile absolument pas !
J'ai pris énormément de plaisir à la lecture. Le style est fluide, l'histoire agréable et typique de la culture nippone.
Le roman est en lui-même une épopée, un roman d'aventures, qui nous emmène à la suite de Musashi et des personnes qui l'entourent dans le Japon du XVIIème siècle à la recherche de l'accomplissement d'une vie, de l'aboutissement de la Voie du Sabre.
Plein de rebondissements, et plutôt violent, ce premier tome me fait penser aux vieux films de samouraïs, et il permet en plus d'en apprendre un peu plus sur la culture traditionnelle, même si l'auteur ne s'étend pas trop sur le sujet. Quand il aborde les traditions, c'est dans les grandes lignes, de peur sûrement d'étouffer le récit. Il ajoute également de courts poèmes qui font une introduction à la poésie japonaise (mais d'ici ou d'ailleurs je n'y comprends toujours rien).
Une bonne découverte et hâte de découvrir le tome 2 ! -
En 1600, le jeune Takezō est laissé pour mort sur un champ de bataille avec son ami Matahachi. Ayant participé dans le camp des perdants, Takezō se retrouve hors-la-loi une fois rentré chez lui. Capturé par le moine Takuan et renommé par la suite Musashi, il va alors entamer une quête initiatique pour découvrir la voie du sabre et devenir le meilleur escrimeur du Japon.
Une très bonne surprise que ce roman. A la recherche d'une histoire de samouraï, je suis tombé sur ce livre d'Eiji Yoshikawa, présenté par certains comme le Victor Hugo ou l'Alexandre Dumas japonais. Ce roman traite donc de la vie (grandement romancée et inventée) du jeune Takezō, devenu Miyamoto Musashi, errant à travers le Japon afin de chercher la perfection dans le combat au sabre ou bien de mourir. Toutefois, résumer ce livre à la seule vie de Musashi serait réducteur, tant les personnages secondaires fourmillent dans cette histoire. Nous suivrons tout particulièrement les destins d'Otsū et de Jôtarô, faisant office également de protagonistes principaux, mais aussi d'une foule d'autres protagonistes liés au destin de Musashi : le vieil ami jaloux, le moine précepteur, la jeune voleuse, la mère bafouée, le rōnin sans scrupules... Tous ces destins vont se croiser au fil du temps, formant une fresque gigantesque. Le plus important concernant tous ces protagonistes secondaires sont leur psychologie. Certains de ces personnages évolueront au cours de l'aventure, là où d'autres resteront figés dans leur caractère. Au final, le seul personnage qui m'a laissé quelque peu sceptique est celui d'Otsū qui, bien que très intéressante sur certains points, à parfois des attitudes irrationnelles.
L'histoire est quant à elle ce qui m'a le plus surpris. M'attendant à une succession de moments de bravoure au rythme de duels au sabre, il s'est avéré que j'étais loin du compte. Le roman prend son temps pour nous décrire la vie des personnages et au final, les duels au sabre sont peu nombreux et bien souvent vite expédiés car ils ne sont en réalité pas le plus important. L'auteur a clairement préféré mettre l'accent sur l'aspect contemplatif et sur la psychologie de Musashi, ce qi s'avère fortement intéressant. Ce dernier va errer à travers les grands lieu du Japon d'époque et connaîtra parfois le doute, repoussant ses sentiments afin de ne pas perturber sa recherche de perfection. Difficile donc de définir le réel objectif du roman, même si la rivalité entre Musashi et l'école Yoshioka pourrait être la principale intrigue de cette partie. Toutefois, je pense personnellement que la principale force de l'œuvre repose dans la multitude des destins évoqués plus que dans une intrigue unique.
Une de mes principales peurs concernait le style de l'auteur, n'étant pas du tout familier avec la littérature japonaise. Je ne saurais pas dire s'il s'agit là d'un effet de la traduction, mais le style est tout à fait accessible et se lit particulièrement bien. Si quelques descriptions pourront paraître longues aux plus impatients, je n'ai pas particulièrement eu l'impression qu'il y en ait abondance. A travers ce style assez fluide, l'auteur nous permet de découvrir plus en détails la société d'alors : cérémonie du thé, écoles d'escrime, grandes villes, quartiers réservés (maisons closes), condition de la noblesse... Attention, cependant, quelques connaissances en histoire du Japon pourront parfois aider à mieux comprendre le contexte de certains dialogues (l'évocation de la guerre d'Ōnin à plusieurs reprises ne m'a été compréhensible que grâce à une lecture récente d'une histoire du Japon médiéval). L'auteur nous propose également plusieurs passages de poésie qui pourront probablement plaire aux amateurs (à titre personnel, vu mon peu de goût pour la poésie française, il me serait dur d'évaluer une poème japonais traduit en français).
Inutile d'argumenter beaucoup plus pour affirmer que ce livre est une petite perle de littérature à lire lorsque l'on est quelque peu attiré par le Japon moderne. Quels défauts donc reprocher à ce livre? En premier lieu, pour apprécier pleinement l'histoire, il vous faudra renoncer à une certaine rationalité. En effet, les protagonistes (qui passent leurs temps à se promener dans le Japon ou du moins ses grandes villes) ne cessent de se croiser et recroiser à longueur de temps, ce qui, au bout de la énième rencontre improbable, devrait vous faire rire tellement cela en devient un running gag privé. L'autre reproche serait un manque de note de bas de pages pour mieux comprendre certains contextes mais cela est un reproche qui pourrait parfaitement s'adresser à l'édition française, un Japonais étant je suppose censé connaître l'histoire du pays.
Malgré ces quelques défauts, il n'en reste donc pas moins un excellent livre à découvrir pour toute personne intéressée par le sujet/l'époque. -
Un chef-d'œuvre classique SANS DOUTE. Dans le Japon du XVIIe siècle, le jeune Takezó devient le samouraï Miyamoto Musashi et n'a plus qu'un seul but : tendre à la perfection. Dépasser ses sentiments et persévérer pour s'améliorer, se perfectionner et parvenir à comprendre le sens profond de la vie en développant son art, l'art du combat. Duel après duel, il crée son propre style. Son parcours initiatique, mariant aventures, amour et quête de soi, nous entraîne dans une grande fresque épique.
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L’un des cinq meilleurs romans que j’ai lus dans ma vie. Et dire que je suis tombé dessus par hasard ! C’est l’histoire d’un jeune homme nerveux et très doué pour les arts martiaux, qui s’appelle Tazeko. Dans le Japon des années 1600, il convainc son ami d’enfance de partir à la guerre… Et c’est à ce moment que le récit commence.
Après la guerre, Tazeko (appelé aussi Musashi) va parcourir le Japon à la recherche de la sagesse et de la Voie du samouraï. « La pierre et le sabre » est un récit de combats et d’aventures, mais il possède plusieurs facettes. Les dialogues sont vifs et spontanés, au point qu’on a parfois l’impression d’assister à une pièce de théâtre. Les descriptions des paysages et des personnages sont toujours faites à travers l’action, de sorte que le roman – une brique de presque 900 pages – maintient son rythme avec une surprenante régularité. (Il y a bien une partie plus faible vers le milieu du récit, mais elle ne dure que quelques dizaines de pages.)
Il y aussi un côté « zen » et philosophique très fort dans cette histoire. C’est ce qui fait sa marque et la distingue des autres histoires du genre. En prime, l’auteur y a inséré une histoire d’amour mystérieuse et inspirante, ce qui ne fait qu’ajouter à notre intérêt. (Il paraît que James Clavell s’en est inspiré pour écrire son fameux Shogun, dont l’histoire est également campée dans le Japon du 17e siècle.)
Tous les personnages de « La pierre et le sabre » ont vraiment existé, et les grands événements qui y sont relatés se sont réellement produits. L’auteur, Eiji Yoshikawa, était un véritable passionné d’histoire et il intègre ces éléments à son récit avec une telle finesse qu’on croirait lire une œuvre de pure fiction. Cet aspect n’est pas sans rappeler « Le Nom de la rose » d’Umberto Eco (un autre de mes romans préférés). Ce sont deux histoires très différentes, mais elles ont toutes deux été construites autour de personnages réels que leurs auteurs ont utilisés comme source d’inspiration pour créer un récit captivant.
Il n’y a pas à dire, avec ce livre, Eiji Yoshikawa se classe instantanément dans le panthéon de mes auteurs préférés. En boni dans la version française, le titre (qui est différent du titre japonais) est génial, car il contient une métaphore pour deux des personnages du roman… Saurez-vous deviner lesquels ?
En terminant, je dirais que « La pierre et le sabre » est un must pour toutes celles et tous ceux qui aiment les histoires d’aventures et d’action, ou qui s’intéressent à la culture japonaise en général. Un œuvre magistrale qui résistera au passage des années. -
Enfin ! Après près de 4 mois, j'ai enfin terminé ce classique de la littérature japonaise et je ne peux cacher ma déception. Si j'étais extrêmement enjoué à l'idée de me plonger dans cet ouvrage incontournable de la culture nippone, je dois dire que je ne m'attendais pas à autant de passages contemplatifs. Je savais que Musashi était un grand combattant et je pensais découvrir chacun de ses combats avec force détails. Au lieu de cela j'ai été surpris et quelque peu déçu de découvrir que la plupart des affrontements tiennent sur deux lignes ou un peu plus et que les railleries pré-combat et les conséquences de cette lutte constituaient le gros du texte.
Mais ce qui m'a exaspéré surtout ce sont les femmes et leur rôle dans ce récit. Je comprends que l'action se déroule au XVIIè siècle dans une société patriarcale mais la plupart des personnages féminins restent cantonés à leur condition. Mais la palme de la gourdasse revient à Otsū qui est simplement exaspérante à ne jamais savoir ce qu'elle veut. Je vais tout de même lire la suite mais au moins je saurai à quoi m'attendre. -
Lovely, historic, bountiful no. Just the mistakes in love let it down. The crushing power of criminals to weigh down society and the valiant challenge by Musashi being a story to retell is brilliant. It can be further viewed for truth I suspect however, where it is light more needs to be done and where it is powerful mystery is still pure and true and inviting invention and further analysis.
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dnf.
yes sorry i've been trying to read this for almost a year now. i'm not finishing that thing. at least not now. -
Only 4 stars because it's annoying to read all these sexist old clichés about women. Aside from that, really good story
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Très belle histoire de samouraï, et dans ce roman, j'ai appris que les japonais buvaient le saké chaud.
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Lu un ou deux chapitres à la fois, j’ai voulu abandonner à plusieurs reprises. Je ne vais pas continuer le deuxième tome.
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( like the other part) If i needed to put a personnal rating, I might have put three stars. This book is not a novel, but more of a recollection, a re-telling of the myth that is russounding the samurai Musashi in Japan. It is written therefore in a really eclectic way. It is more a long fable and poem than a story. In that sense it is well written, but don't expect to have relatable character or common narrative tropes.
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La Pierre et le Sabre est le nom français du roman historique japonais de l’écrivain Eiji Yoshikawa (1892 – 1962), Musashi. L’histoire raconte, de façon très romancée, la vie du célèbre samurai Miyamoto Musashi, personnage réel considéré comme le meilleur escrimeur du Japon et ayant vécu aux alentours de 1600.
Si de nombreuses éditions existent, notamment au Japon, la première parution de Musashi s’est faite dans l’Asahi Shinbun (littéralement : Journal du Soleil Levant, l’un des grands quotidiens nippons) entre 1935 et 1939 sous forme de feuilleton. Depuis, le livre est devenu un véritable best-seller tiré à plus de 120 millions d’exemplaires, sans oublier les sept adaptations cinématographiques et les innombrables séries télévisées et la version manga.
Composé de sept grands chapitres (Terre, Eau, Feu, Vent, Ciel, Soleil et Lune et La Parfaite Lumière), l’éditeur français a choisi de scinder le roman en deux tomes (La Pierre et le Sabre et La Parfaite Lumière) d’environ 800 pages chacun. Ainsi, le premier tome de la version française est composé des quatre premiers chapitres tandis que le second tome regroupe les trois derniers.
La Pierre et le Sabre présente l’intérêt de mettre en scène des personnages historiques réels, des faits avérés, autour desquels l’auteur a brodé détails et rebondissements. Ainsi Musashi, le héros, as de la lame et des arts martiaux astreint à une stricte discipline, a bel et bien vécu aux XVIe et XVIIe siècles. Toutefois, ce n’est pas une véritable biographie. En effet, l’auteur ne couvre qu’une portion de la vie de Musashi, entre 17 et 28 ans.
Souvent présenté comme l’Autant en emporte le vent japonais, ce livre de cape et d’épée nous fait découvrir l’un des mythes fondateurs de l’identité nippone. L’authenticité japonaise traverse véritablement ce roman, jusqu’à la romance qui suit le récit en filigrane.
Cette œuvre a eu un réel impact sur la vision qu’ont les Japonais d’eux-mêmes. Grand classique de la littérature japonaise, le roman offre une vision idéale du samurai à travers la figure de Musashi, symbole de la domination de soi et de la réalisation de son potentiel. On pourrait presque le considérer comme un prétexte pour exalter le sentiment national nippon, d’autant que Musashi est une figure finalement assez récente dans l’histoire japonaise, ce qui tend à renforcer l’identification des Japonais à ce véritable symbole national.
Pour finir, l’essence du roman est concentrée dans cette phrase, lumineuse, qui conclut la préface de Reischauer :
"L’accent qu’il met sur la recherche de la maitrise de soi et de la force intérieure personnelle grâce à une austère autodiscipline de type Zen constitue un trait majeur du caractère japonais. Il en va de même pour la suprématie de l’amour de la nature, et du sentiment d’intimité avec elle. La Pierre et le sabre est plus qu’un grand roman d’aventures. Il donne en outre un aperçu sur l’histoire japonaise, et sur l’image idéalisée que se font d’eux-mêmes les Japonais contemporains".
Note : commentaire inspiré par la préface du roman. -
Poétique et épique, ce livre est une merveille pour sa sensibilité et sa force. Les traditions japonaises dans sa beauté comme dans sa brutalité se mélangent dans les pages de ce roman. La fin coupée est brutale et m'oblige à vouloir lire la suite rapidement...
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Pour faire simple,j'ai bien aimé La pierre et le sabre qui me rappelle quand même certains chanbara (à tort ou à raison).
S'il m'a été difficile de me lancer dans le roman,une fois le rythme de lecture bien établi,je me suis laissée emporter sans problème.Eiji Yoshikawa réussit le pari de nous plonger dans un Japon féodal avec des petits détails parfois pittoresques mais toujours intéressants.
La galerie des personnages étant assez importantes,surtout en ce qui concerne les guerriers il faut s'accrocher mais ça en vaut la peine.Par contre,j'ai été un peu déçue par les personnages féminins,je ne parle pas de l'ignoble Osugi mais des deux jeunes filles Otsu et Akemi qui ne sont rien de plus qu'une énième représentation de la femme sous les traits peu flatteurs que sont la vierge innocente et son contraire ,certes Akemi n'a peu de contrôle sur sa destinée.
Les personnages féminins manquent d'épaisseur et pour couronner le tout,les commentaires sexistes font également régulièrement leur apparition dans le livre.
Mais après tout,la voie du samurai est une voix d'homme et en ces temps-là,il y'avait bien peu de place pour les femmes donc à la rigueur je peux le comprendre.
En définitive,un livre à lire si on est intéressé par les samurais,le Japon féodal ou un peu de spiritualité zen. -
J'ai adoré ce livre car il m'a permis de découvrir une période du Japon dont je ne connaissait que le point de vue occidental. Après avoir lu Shogun, j'ai longtemps cherché un roman de samouraï. J'ai donc été comblé par ce livre.
Le style de l'écrivain m'a beaucoup fait penser à celui d'Alexandre Dumas. Comme Dumas, il y a beaucoup d'aventure dans ce livre. De plus, le style feuilleton aide beaucoup à la ressemblance entre les deux auteurs.
J'ai bien hâte de lire la suite des aventures de Musashi. -
Wow. Les gens le comparent aux Trois Mousquetaires, mais c'est beaucoup plus proche de la Chartreuse de Parme pour les jeux de miroir qui se nouent entre les protagonistes. Chacun est le reflet de l'autre. Chacun est attiré par l'autre pour ce qu'il lui inspire. Tous cherche à s'entretuer les uns les autres autour de Musashi qui réalise à chaque fois des massacres plus importants pour canaliser les conflits qui cristallisent autour de lui. Fantastique.
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Un début un peu long qu'il faut dépasser pour bien rentrer dans le livre et réellement apprécier l'histoire et l'écriture de Eiji Yoshikawa. Mais ça vaut vraiment le coup de s'accrocher, car l'auteur nous plonge sans réserve dans l’univers des samouraïs et nous fait découvrir la naissance d'un des plus grands samouraïs du Japon : Miyamoto Mushashi.
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Magnifique ! Un style simple et léger qui nous plonge dans l'ambiance du Japon féodal..
Tout le charme du récit est résumé par :
Même lorsqu'elles s'épanouissent,
Un souffle de tristesse passe
Au dessus des fleurs.
Pensent-elles a l'avenir
Où leurs pétales seront tombés ? -
Un classique de la littérature japonaise. A lire !
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Une excellente lecture qui vous plongera dans le Japon d'autre fois. A lire, définitivement !